Pages

mercredi 28 mars 2012

Fondations : suite

Quelques nouvelles photos puisque ces premières étapes s'enchaînent très vite !
Nous avons reçu la seconde livraison de pierres pour les soubassements lundi en fin de journée, et, d'ici demain, il fallait que le tas ait disparu... Non pas que nous soyons si pressés ! Mais simplement parce que la seconde fournée de graviers pour les fondations arrive demain à 10h... Donc, hier et aujourd'hui, nous avons démantelé ce gros tas afin de le disperser le long des fouilles... Gros boulot encore une fois ! L'autre tas n'a pas bougé : nous n'avons plus de place !







Bilan pour le moment : quelques bonnes courbatures, des éraflures, des bleus, des muscles hyper-tendus, des coups de soleil... rien de grave !
Ayant fini assez tôt le déplacement des pierres, nous nous sommes attelés à creuser un bon trou pour y mettre nos réservations pour les réseaux à -80cm... Là encore, avec un tractopelle, ça va sacrément plus vite (quand on pense qu'à un moment donné nous pensions faire les fouilles à la main !)...






Au programme de demain : finir les fondations avec le nouveau gravier... et puis, si nous sommes courageux, entamer les soubassements, tranquillement... en commençant par poser le géotextile - ça va, c'est pas trop lourd !
Et pour finir, une petite photo des travailleurs pendant la pause !






lundi 26 mars 2012

C'est parti !

Les choses, comme prévu, se sont bien arrangées ! Ludovic (le voisin terrassier) est venu remédier à nos soucis en quelques coups de tractopelle - si des hommes avaient dû abattre ce travail, il en aurait sans doute fallu 10 pendant plus d'une semaine ! Lui, en 2 heures de temps, sans trop de sueur... et voilà le résultat : 





 Nous avons donc, dorénavant, un chemin d'accès à la zone de construction qui ne risque pas de s'engorger à la moindre averse ! Le tas de graviers s'est divisé en 2 tandis que le tas de terre végétale a subi une croissance considérable ! 
Pendant qu'il œuvrait, nous ne chômions pas : armés de nos seaux de récup' (des seaux alimentaires d'olives noires trouvés à la Coop de Combourg !) nous avons commencé à remplir les fouilles. Le travail n'est pas très compliqué mais est littéralement usant : nos mains, nos dos, nos jambes...bref, tout le corps, bien habitué à passer ses journées à lire, peindre, écrire et faire de petites ballades, est endolori, pétri de courbatures et de points de contracture ! Il paraît qu'il va finir par s'habituer - par s'aguerrir... en attendant il souffre et il bronze...
En tout cas, si c'est éreintant, c'est malgré tout très rapide. Voilà le résultat, preuves en images !
D'abord, la pose du drain dans les tranchées - dimanche, vers 14h30...:






Et puis, toujours dimanche, avant de partir - vers 17h30 :


(Tiens, le gros chêne n'est pas tombé...? C'est simplement qu'il est très difficile à scier... l'abattage est donc remis à plus tard... lorsqu'on sera installé !)

Ici, il faut penser à poser les réservations pour les réseaux...




 Il va indéniablement nous manquer du gravier... Combien...? Pour le moment, on l'ignore ! Mais, ce soir, on devrait avoir fini le remplissage et épuisé nos tas : on saura dès lors combien de m3 il nous faut commander.
Ludovic a aussi bougé quelques grosses pierres à l'entrée du terrain qui étaient susceptibles de gêner les manœuvres du 13 tonnes ; Julien a taillé les affreux palmes du chemin histoire de donner davantage de visibilité... Normalement, le camion devrait pouvoir nous livrer au pied de la maison cette fois-ci (d'autant plus qu'avec cette chaleur, la terre a largement eu le temps de sécher...)!
Voilà tout pour le travail du week-end ! 
On pourra donc bientôt commencer les murs de soubassement - la tant appréhendée maçonnerie !
Tiens, cela me fait penser qu'on a eu la chance de trouver un groupe électrogène chez d'autres voisins...! Ce qui nous facilitera plus qu'un peu la tâche de la réalisation du mortier (grâce à une bétonnière)... et nous donnera aussi la possibilité d'utiliser des scies électriques quand nous en serons à l'ossature...! Une belle épine en moins !

mercredi 21 mars 2012

Le carnage !

Il a fallu attendre quelques jours avant que l'envie de prendre des photos se manifeste...
Mais les voici :





Les fouilles ont été faites vendredi dernier et, manque de bol (comme le dit notre voisin terrassier), il a plu toute la journée de samedi... Depuis, ça a un peu séché. Le terrain est pétri d'ornières, parsemé de flaques ; la terre végétale forme une boue dense tandis que le sol ferme, en-dessous, est tassé comme jamais (du fait du passage des engins si lourds)... Mais depuis, c'est un peu mieux : le terrain est assez drainant et quelques jours de temps sec le rendent à nouveau praticable. Une chose est sûre : on ne peut laisser les choses en l'état et prendre le risque de se trouver dans l'impossibilité de faire quoique ce soit à la moindre averse - car pour notre bonheur, nous vivons en Bretagne! Mais j'y reviens ensuite.
Samedi donc, un agriculteur du coin est venu nous livrer les pierres pour les murs de soubassement - imaginez le tableau : la gadoue, la flotte, le tracteur, sa remorque hyper-chargée... on a frôlé l'héritage d'une tracteur dans les fouilles ! Frôlé... Mais nos pierres sont là, bien sales, bien enfoncées dans la terre (puisque pour se sortir du bourbier dans lequel il s'était fourré l'agriculteur a roulé sur le bas du tas !)...
Le scénario est déjà pas mal, suffisamment piquant pour mettre le moral dans les chaussettes... 
Mais ce n'est pas tout ! Un camion - 13 tonnes - est venu lundi pour nous livrer les graviers...! Toujours pas sec le terrain, et bourbeux le chemin... en marche arrière... non, décidément, ça ne passe pas...! Du coup, ni une ni deux : déchargement dans le chemin, c'est plus simple non ? (qu'il nous dit) ; il n'y aura qu'à faire des aller-retours avec des brouettes - 30 mètres (qu'il nous dit)... Bon... :



Mais non, c'est pas la panique ! Effectivement, on prend du retard, c'est indéniable... Mais bon, est-ce si grave ? Lentement l'idée d'être hors d'eau hors d'air en novembre s'éloigne... et brutalement, l'idée de tout abandonner nous gagne ! Mais bon, on relativise - on ne sera pas les premiers à qui ce genre d'aléas survient, ni non plus les derniers... Et puis, si ce n'est pas pour novembre, ce sera pour l'année suivante, voilà tout ! On ne va pas non plus se mettre martel en tête et se tourmenter l'existence pour si peu !
Aujourd'hui, un poil ragaillardis après s'être arrangés avec notre voisin terrassier qui viendra ce week-end déplacer les graviers (parce qu'à la brouette, non, c'est vraiment pas humain ! d'autant moins avec cette boue et ces ornières...) et aménager une voie d'accès vers la zone d'implantation. 
Inévitablement, pour le dire grossièrement, on a les boules quand on voit ce carnage ! Nous qui avons pris soin d'enlever les ronces sans engin pour ne pas abîmer la terre...! On se sent un peu démunis et désarmés... paraît que ça donne le sourire à la fin, quand on y repense... on verra !
Aller, pour finir, quelques photos des fouilles saupoudrées de nos maigres brouettés de graviers : 



ça donne du coeur à l'ouvrage non ?!!

Donc, si tout se passe bien (et on croise les doigts) : tout le gravier sera dans les tranchées entre ce week-end et mardi ; le terrain sera quant à lui enfin praticable ; on pourra commencer à maçonner nos soubassements... oh le travail douloureux à venir ! Car déjà, nous avons extraie de la boue les pierres enlisées (celles qu'on voit sur le côté des fouilles) et avons pu constater combien c'était lourd ! Avant de maçonner, l'usage est de répartir les pierres le long des futurs murs, afin de bien les voir pour pouvoir les choisir... A priori, ce n'est donc pas demain qu'on devient maçon !
Dernière chose : le chemin. L'adjoint au maire est au courant depuis lundi qu'on aimerait bien le voir très vite être empierré... bon... il n'y a plus qu'à attendre...

Ah ! sur le papier et dans la réalité, mon Dieu, la vie et ses projets sont bien différents !!